Mercedes Classe S600 de Jean-Louis Trintignant

Offrez-vous la Mercedes Classe S600 de Jean-Louis Trintignant

David Bowie, Coco Chanel, Eric Clapton, John Lennon ou encore Elvis Presley en ont possédé une. Cette Mercedes-Benz S600 de 1968 qui sera mise aux enchères le 24 octobre 2021 a appartenu à Jean-Louis Trintignant. Son estimation basse est fixée à 110 000 €. Alors, à vous la vie de star ?

Le dimanche 24 octobre, à 16h, dans le cadre de la vente aux enchères « Automobiles sur les Champs », la maison Artcurial proposera cette Mercedes-Benz 600 Limousine de 1968. Achetée neuve à l’agent Mercedes de l’avenue de la Grande Armée à Paris (75), avec pour immatriculation 9336 WG 75, elle a d’abord été la propriété de Jean-Louis Trintignant. L’acteur vedette du film « Un Homme et une Femme » de Claude Lelouch a conservé l’auto jusqu’en 1990. Le second propriétaire l’a ensuite cédé à un collectionneur italien en 2007 qui s’en sépare aujourd’hui. Son prix est estimé entre 110 000 et 140 000 €.

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Une version courte de 5,54 m

Il s’agit de la version courte qui affiche tout de même un gabarit de 5,54 m. Une carrosserie allongée à 6,24 m et dotée de six portes était aussi au catalogue.

Il s’agit d’un modèle reposant sur un empattement court dont la longueur totale est tout de même de 5,54 m. Comparativement, l’actuelle Mercedes Classe S (W223), lancée en février 2021, n’est longue que de 5,19 m en version standard et atteint 5,28 m en version limousine. La S600 d’époque pouvant atteindre 6,24 m avec sa carrosserie à 6 portes ! Le record fut battu en 2015 par la Mercedes S600 Pullman dévoilée au salon de Genève.

Sous le capot de la Mercedes S600 Limousine, on trouve un moteur V8 6,3 litres fort de 250 ch.

Le vaisseau amiral de la marque à l’étoile, dont le code interne est Mercedes-Benz W100, fut commercialisé de 1963 à 1981, à 2 677 unités, sans subir le moindre restylage, preuve de la modernité de son dessin né sous le crayon du français Paul Bracq. Une avant-garde aussi bien cosmétique que technologique avec la présence d’un alternateur (équipement très rare à l’époque) de la climatisation et d’une centrale hydraulique, avec une pression de 150 bars, contrôlant la direction assistée, le freinage mais aussi le fonctionnement des vitres, la position des sièges et l’ouverture/fermeture des portes comme du toit ouvrant. Un centre névralgique qui se doit d’être en parfait état de marche. Bonne nouvelle, il a été restauré en 2007 tout comme la peinture, les chromes ainsi que les boiseries intérieures.

En revanche, la sellerie en cuir vert foncé, en très bon état, a conservé sa patine d’origine. L’auto est dotée de quelques options d’époque à l’instar des appuie-têtes, de repose pied à l’arrière et de l’autoradio Becker également contrôlable depuis la place arrière droite . Artcurial ne précise pas le kilométrage du moteur V8 6.3 litres fort de 250 ch et capable de mener l’auto à 205 km/h.